Glossaire M

taille du maître

Traditionnellement, la taille d'un caractère à partir de laquelle les autres tailles sont générées. Avec la plupart des caractères numériques, le système de composition et le logiciel utilisent une seule matrice pour générer toutes les tailles de caractères. Toutefois, pour améliorer la lisibilité et l'esthétique, quelques fabricants de caractères numériques et de phototypes créent un certain nombre de masters différents, chacun étant recommandé pour la génération d'une gamme différente de corps. Dans les caractères métalliques pour la composition manuelle (caractères de fonderie), où chaque dessin de caractère était d'abord découpé sur un poinçon en métal, chaque corps avait un maître distinct ; avec les poinçons découpés à la machine, plusieurs corps de caractères partageaient souvent un seul maître. La taille principale pour laquelle certains caractères numériques ou phototypiques sont dessinés ou conçus est également connue sous le nom de taille de conception. Voir aussi échelle optique.

opérateur mathématique

Symbole représentant une opération mathématique.

matrice

Dans la création et la composition des caractères métalliques, une pièce de métal (généralement du laiton ou du cuivre) utilisée pour couler les caractères. Un caractère était soit estampé, soit gravé sur ce métal. Voir aussi type de métal.

ligne moyenne

Ligne directrice horizontale indiquant l'alignement apparent du haut des lettres minuscules sans hampes. Elle est souvent utilisée dans un sens imaginaire. Parfois appelée ligne x ou ligne de hauteur x. Voir aussi hauteur x.

métafamille

Voir famille de caractères.

type de métal

Petits blocs rectangulaires de métal présentant des caractères en relief sur une surface, utilisés pour l'impression. Il s'agit également de la technologie des caractères mobiles, introduite en Europe au XVe siècle par Johannes Gutenberg et dont l'utilisation s'est répandue pendant plus de 450 ans. Chaque caractère individuel était gravé à l'extrémité d'une barre d'acier appelée poinçon. Une matrice était ensuite créée en enfonçant le poinçon dans un métal plus tendre, comme le laiton ou le cuivre. Les caractères étaient coulés en versant du métal en fusion, généralement un alliage de plomb, dans la matrice maintenue au fond d'un moule réglable, ce dernier formant le corps du caractère. La fonte des caractères a d'abord été réalisée à la main ; au XIXe siècle, elle a été mécanisée.

Se réfère également à la technologie des caractères moulés et mis en place par une machine. Plusieurs technologies de fonte de caractères à la machine ont prévalu de la fin des années 1800 jusqu'au milieu des années 1900. Dans la méthode de fonte en ligne, le compositeur est assis devant un dispositif mécanique et appuie sur des touches qui activent l'assemblage des matrices nécessaires pour une ligne entière de caractères ; du plomb fondu est ensuite versé dans l'assemblage de la matrice pour couler cette ligne de caractères, appelée " lopin". Il est également possible d'assembler les matrices à la main, puis de les couler dans un cylindre. Avec la machine Monotype, les pièces de caractères individuelles étaient coulées à partir de matrices individuelles et assemblées mécaniquement. Différentes technologies de caractères métalliques sont encore utilisées aujourd'hui dans le monde entier.

métriques

Voir les police métriques.

espace intermédiaire

Espace fixe égal à un quart de la largeur de l'espace em. Également connu sous le nom d'espace 4-à-em (4-em) ou espace médian.

miroir

Dans la conception de caractères assistée par ordinateur, modification d'un caractère qui se traduit par une image réfléchie ou miroir. Selon le logiciel, différentes fonctions de miroir peuvent être exécutées. Également connu sous le nom de retournement.

moderne

Un style de caractères qui a évolué au cours du dix-huitième siècle et qui a été influencé par la gravure sur cuivre. Les caractéristiques d'un caractère moderne comprennent un contraste marqué entre les traits épais et les traits fins, l'accentuation des courbes verticales, des guichets étroits et parfois droits, et souvent des empattements sans crochets (exemples : Bodoni, Walbaum). Deux des créateurs les plus connus de caractères modernes sont Giambattista Bodoni et Firmin Didot. Dans certains systèmes de classification des caractères, il est connu sous le nom de Didone.

chiffres modernes

Voir Chiffres de la doublure.

police de caractères monospaciale

Une police de caractères dans laquelle tous les caractères occupent un espace de conception (largeur ou largeur de jeu) exactement de la même largeur. Les caractères de machine à écrire tels que Courier et Prestige Elite sont monospaces ; les caractères chinois et japonais sont généralement aussi monospaces. Également connu sous le nom de police de caractères à pas fixe.